Possum le film avec Sean Harris en tête d'affiche !
"Votre mission si toutefois vous l'acceptez... allez voir le film !"
Avant tout autre chose, je tiens vraiment à saluer l'excellente performance de l'acteur Sean Harris, qui interpréte magistralement son personnage ! Tellement d'émotions passent à travers son regard, malgré le peu de dialogues le long du film, on se laisse entrainer dans la psychologie torturée du héros. Mais c'était une évidence que Sean Harris réussirait à rendre ce rôle plus que crédible, chaque personnage qu'il interprète est un succès, même s'il n'a pas toujours le premier rôle. Il sait attirer notre attention comme il faut, son jeu est suffisament percutant pour parvenir à récupérer la vedette aux premiers rôles, il n'y a qu'à le suivre dans la série The Borgias, mais revenons au film, Possum.
Possum, à mon avis, est davantage un film psychologique qu'un film d'horreur. Je pense qu'il a été placé dans cette catégorie car il reflète certaines de nos peurs comme la peur d'être abandonné, de se retrouver seul et de devoir ainsi affronter ses doutes et ses angoisses, sans aucun soutien. La peur de la mort est surtout au centre de cette intrigue. Pour tout être humain, cette peur de la mort et celle de l'isolement totale sont des horreurs irrationnelles qu'on ne contrôle pas même si on se vante du contraire. Il y en a qui aime la solitude me direz-vous, mais même si on se dit solitaire, il y a des situations et des moments où l'on est bien content de trouver une épaule sur laquelle s'appuyer en cas de besoin. L'Homme n'est pas fait pour vivre seul même si quelques-uns peuvent le souhaiter ardemment.
Dans Possum, Sean Harris interprète un marionnettiste hanté par la mort de ses parents. Son deuil est représenté par une marionnette vraiment ignoble dont il arrive pas à se débarasser. Il a beau tenter de la jeter à l'eau, de la brûler... il n'y a rien à faire, la marionette araignée qui porte son visage l'accompagne partout et le ronge à petit feu. La mort semble le suivre, le guetter, mais il a peur de la regarder en face. L'explication : peut-être que la mort de ses parents a dû avoir lieu dans des conditions plus qu'effroyables qui ont eu pour effet de le traumatiser, causant ainsi cette peur de la mort. De plus, il a pour seul contact humain, son cruel beau-père, à l'humour pervers, qui n'a de cesse de l'humilier en le malmenant aussi bien physiquement que mentalement, ce qui accentue encore plus son syndrôme de solitude. Le héros est incompris et de tous les autres personnages qu'il croise, ne cherchent ni à l'écouter, ni à le comprendre. Ils se contentent de le regarder comme s'il était une bête de foire. Malgré tout, le héros parvient à prendre son courage à deux mains et à vaincre une de ses deux peurs, il accepte son isolement, en en finissant avec son beau-père...
Si ce court résumé vous a intrigué, allez découvrir le film !